GENERALITES
Le pigeon est essentiellement granivore, mais il aime aussi les légumes verts. Il a également besoin de sels minéraux.
– On pourrait se contenter de nourrir exclusivement au blé ; c’est ce qui coûte le moins cher. Mais pour satisfaire tous les besoins des athlètes que sont les pigeons voyageurs, il est préférable de leur servir un mélange de graines équilibré.
Les commerçants spécialisés vous proposeront toutes sortes de mélanges (élevage, veuvage, mue…). Ces mélanges contiennent du blé, du maïs, de l’orge, des pois, des féveroles, des vesces, du dari, du cardi, etc…
Les avis sont partagés quant à l’utilisation de tel ou tel mélange, et chacun trouve que son mélange est le meilleur.
– On donne trois repas en été, deux en hiver. Tout doit être mangé dans la demi-heure. Voici le point de vue scientifique :
LES NUTRIMENTS
Les glucides :Ce sont des hydrates de carbone ou saccharides, de formule générale Cn(H2O)p. Ils se divisent en -oses, et en -osides, ayant eux-mêmes plusieurs subdivisions. Les -oses (par exemple : le glucose) ont une saveur sucrée. Les -osides (holosides, polyosides) sont des sucres complexes. L’amidon est un polyoside. Les glucides constituent l’élément plastique de la matière vivante et sa principale source d’énergie musculaire
– Les protides Ce sont des substances azotées (protéines, acides aminés…). Les protides constituent le tissu musculaire. Ils sont plus abondants dans la viande que dans les végétaux.
– Les lipides ce sont les graisses. Les lipides sont une source de calories deux fois supérieure aux glucides et contribuent avec ces glucides, à fournir l’énergie nécessaire aux muscles.
LES CEREALES / BLE, MAIS, ORGE, AVOINE, DARI
Ce sont le blé, le maïs, l’orge, l’avoine, le dari, le millet, le sorgho, le riz, le seigle, le sarrasin, …
– Elles sont riches en glucides et pauvres en protides (10%) et en lipides (4%). Le maïs est aussi assez riche en huile (lipides).
En général, on augmente le pourcentage d’orge au moment de la mue et l’hiver.Personnellement, j’utilise des mélanges sans orge toute l’année, car je trouve que l’orge brut est rugueux et blesse le tube digestif, surtout celui des jeunes. Mais ce n’est pas l’avis de tout le monde ! Les grains d’avoine sont pointus et encore plus dangereux.
– Les sucres des céréales participent à la combustion des graisses qui fournit l’énergie.
LES LEGUMINEUSES : FEVERILES, VESCES, POIS
Ce sont les pois, fèves et féveroles, vesces, lentilles, soja
– Elles sont riches en protides (25%), assez pauvres en lipides et en glucides. Le soja est quand même assez riche en huile (lipides).
– Ce sont essentiellement des fibres. Elles sont nécessaires à l’augmentation ou à la reconstitution de la masse musculaire.
LES OLEAGINEUSES : COLZA, CARDI
Ce sont toutes les graines dont on tire de l’huile : le tournesol, le colza, le cardi, les arachides, le ricin, le sésame, le chanvre (chènevis), …
– Elles sont riches en lipides (35%) et en protides (20%), mais pauvres en glucides. Les graisses constituent la réserve de carburant du pigeon, mais il n’en faut pas trop.
– On tire aussi de l’huile du maïs (céréale) et du soja (légumineuse), donc ces graines contiennent un pourcentage d’huile non négligeable.
LES COMPLEMENTS
La verdure est appréciée (chou, salade…) pour ses vitamines, ses fibres et ses oligo-éléments.
– Le grit est un mélange de petits cailloux calcaires divers (briques, coquillages, silex, etc…). Ces éléments facilitent le broyage des graines, contribuent à l’équilibre de l’acidité gastrique, et apportent la part de minéraux nécessaire à l’organisme.
– Le sel est absolument indispensable. On peut l’ajouter au grit (20 g/kg) ou à l’eau de boisson en cas de nécessité (une cuillérée à soupe rase pour 5 litres, exceptionnellement !).
– Bien sûr, il est possible d’améliorer la forme des pigeons par des apports de vitamines et autres compléments vendus en abondance chez les commerçants spécialisés.